Les revenus fonciers sont soumis à une imposition. Cela dit, quelques charges sont à déduire dans le calcul de l’impôt à appliquer sur le bien immobilier. Voici un rappel des abattements les plus courants. En effet, les déductions peuvent sensiblement changer d’un endroit à l’autre et selon les périodes.
Les différents régimes pour les charges déductibles aux revenus fonciers
Dans le cas où le bien en question entre dans la catégorie du régime micro-foncier, l’abattement forfaitaire sera de 30%. Par contre, les charges seront toutes imposables.
Dans le droit commun, les dépenses liées à la succession, à la mutation ou aux formalités administratives sont à déduire des revenus fonciers. Puis, il y a aussi tous les frais bancaires qui seront normalement à enlever dans le calcul.
Des dépenses visant à améliorer la nature du bien
Toutes les dépenses engagées dans le cadre de l’amélioration du bien foncier générant un revenu sont déductibles des impôts. Ces ouvrages devront tout de même avoir un effet direct sur la nature du terrain ou de l’immeuble. Ces chantiers peuvent viser une remise en état ou bien chercher à remettre en conformité le bien.
Ceci étant, les réparations courantes et les agrandissements sont à exclure. Les modifications visant essentiellement à accroître le revenu foncier ne doivent pas être des motifs de déduction d’impôt.
Si le propriétaire s’occupe des travaux lui-même
Dans le cas où le propriétaire engage des travaux, la nature du chantier sera prise en compte. La mise en place d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite sera par exemple déductible. Si le propriétaire s’occupe des travaux lui-même, alors les dépenses en matériaux seront prises en compte.
Le centre fiscal reconnaît essentiellement la mise en conformité par rapport aux nouvelles réglementations en vigueur. Ainsi, l’installation de nouveau chauffage ou d’une meilleure isolation sera déductible.